Itinéraire réalisé (2010 / 2011):

En attente du traçage détaillé et du diaporama ...

LES VISAS A L'ANGOLAISE

(Déblocage des visas pour l'Angola)

Jeudi 17 mars 2011

Est-ce le fruit de notre détermination et de notre persévérance ?

L’influence d’une personne extérieure ?

Un miracle ?

 

En partant d’Oshakati, nous n’avions aucun espoir d’avoir des visas à Rundu, car nous les avions contactés par téléphone avant de partir et ils nous ont dit qu’ils « ne pouvaient pas » nous aider, qu’il ne fallait surtout pas faire le déplacement jusqu’à leur consulat car ce serait inutile. Comme de toute façon nous étions déterminés, nous voulions tenter notre chance dans un autre consulat angolais en Zambie, et comme Rundu était sur notre route, nous voulions quand même passer les voir et essayer encore.

La route entre les deux villes fut longue, nous avons roulé une partie de la nuit et toute la matinée, et nous sommes arrivés devant le consulat à midi pile ! La porte est encore ouverte. La réceptionniste nous écoute, prend nos passeports et nous dit d’attendre. Après, un homme arrive avec nos passeports, nous écoute également, nous pose des questions, scrute nos passeports à la loupe, regarde tous les visas déjà obtenus … et nous dit de patienter (à nouveau).

Personne ne nous a encore rien dit, mais on pensait que ça allait se passer de la même façon qu’à Oshakati.

Jusqu’au moment où on nous fait entrer dans un très beau salon, avec canapés en cuir, table basse, télé allumée sur une chaîne angolaise. Nous avons été reçus comme des « ministres ». La consul en personne nous reçoit, avec deux autres hommes (apparemment des diplomates). Elle parle et les autres écoutent. C’est une femme de poigne et très autoritaire, avec une voix rauque mais très sympathique avec nous. Elle dit en portugais : « Par où voulez-vous passer ? Quand souhaitez-vous entrer en Angola ? Combien de temps voulez-vous rester en Angola ? Votre expédition est magnifique ! Il leur faut des visas de tourisme d’un mois, mais pas des visas de transit de quelques jours, et il leur faut en urgence ! ». Elle veut apparemment ce qu’il y a de mieux pour nous. C’est la première fois que des Angolais prennent notre cas en considération. Nous parlions à la fois anglais et français car un des hommes comprend un petit peu le français et un traducteur traduit le portugais en anglais.

Après avoir parlé de l’association, des enfants, du voyage … On se dirige tous vers les bureaux pour effectuer les formalités et remettre nos passeports (pour la première fois, les autres institutions n’ayant jamais accepté !), les documents officiels de l’association, des photos d’identité ... Les enfants signent eux-mêmes leurs fiches, tout le monde est émerveillé ! Ils nous disent de revenir demain pour les visas et nous raccompagnent à la sortie pour jeter un coup d’œil au SuperAfrica. Nous repartons extrêmement surpris ! Nous n’en croyons pas nos yeux ni nos oreilles ! Nous sommes complètement retournés. Que s’est-t-il passé durant la nuit dernière ?

Ce matin, nous revenons à 10 heures précises comme prévu, mais on se demandait si c’était vraiment du sérieux, ou si nous l’avions rêvé ? Nous patientons dans une salle avec les enfants, toujours sans aucune certitude, et dans la crainte d’un refus. Juste à côté, une très grande salle de réunion où l’on peut apercevoir, derrière les pavés de verre, de nombreuses personnes en grande conférence autour d’une grande table ronde. Au bout de 4 heures, un homme en sort et nous apporte les passeports avec notre précieux sésame, les « fameux visas de tourisme » et il nous souhaite un très beau voyage et bienvenue en Angola !

Nous leur offront le CD d’Africaventour. Ils sont ravis, et nous en demande même un deuxième, car un pour la consul, et un pour eux.

Nous repartons heureux et perplexes de cette journée.

Nous ne saurons jamais ce qui s’est réellement passé ce jour-là !

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Les Aventures d'un touriste en demande de Visa pour l'Angola : lire Version traduite en PDF